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      Ainsi, nous avons vu que depuis sa découverte au XVIeme siècle au Mexique, la vanille s'est étendue et démocratisée. Malgré la disparition de la Mélipone, la vanille a continué de produire des gousses grâce à Edmond Albius. Depuis la première création de l'arôme synthétique de la vanille, la vanille a parcouru un long trajet. En effet cette synthèse a profondement bouleversé l'histoire de la vanille. Les arômes de synthèse de l'arôme de vanille, que ce soient la vanilline ou l'éthylvanilline, ont changé radicalement la production de vanille. Ces nouveaux arômes, moins chers et plus puissants, ont rapidement égalé les arômes naturels jusqu'à les surpasser. Cependant l'aspect "naturel" de la gousse et de l'arôme font que la vanille reste cultivée notamment pour la gastronomie de luxe ou les parfums. 

      Les arômes naturels, bien que supplantés par les arômes de synthèse en terme de consommation et de production, restent très présent dans le domaine du luxe. Au contraire, les arômes synthétiques ont permis à l'arôme de vanilline d'être très utilisé par le grand public. On peut dire que les arômes synthétiques sont plus utilisés que les arômes naturels même si cela est contestable dans le domaine du luxe. De même on peut dire que grâce au luxe, les populations, tels que les malgaches ou les indonésiens, peuvent vivre grâce à la culture de la vanille. Cette production, maintenant ancrée dans l'économie de ces pays, est donc pérennisée.  

 

      Pour conclure on peut dire que l'utilisation des arômes de synthèse s'est imposée par rapport à celle des arômes naturels, malgré quelques nuances. Ces arômes sont plus puissants, moins chers et actuellement beaucoup plus produits, grâce à quoi ils se sont imposés. 

      Sachant que le safran, épice la plus chère du monde, ne possède pas encore d'arôme synthétique on peut se demander quand sera créé le premier arôme synthétique pour le safran et quelles seront les conséquences commerciales de cette synthèse